La clé d’une relation polygame réussie selon les chercheurs.

Les chercheurs de l’institut psychologique de l’université de Rochester ont mis en avant 3 clefs pour une relation ouverte épanouie. Le consentement mutuel (oui c’est mieux effectivement), la communication au sein du couple, et le confort (j’avoue que ça prête à beaucoup d’interprétation cela).

Ce trio a été surnommé le modèle du Triple-C (on y vient au consentement mutuel, car sans lui, il y a le partenaire non averti qui se sentira certainement un peu C-on)

Un questionnaire a été soumis à plus de 1500 participants, divisé en 5 groupes.
2 des groupes étaient des individus dans des relations diverses partiellement ouverte ou des relations unilatérales ou il était convenu qu’un seul des partenaires pouvaient avoir des relations sexuelles en dehors du couple alors que l’autre restait monogame.

Après l’évaluation de toutes les relations, les chercheurs ont constaté que même s’il n’avait pas moyen de garantir les succès d’un tel mode de vie, la présence de la communication, du consentement et du confort, était directement corrélé à une plus grande probabilité de maintenir la relation existante avec son partenaire.

Les couples parlant ouvertement de leurs relations en communiquant efficacement sur leurs comportements se sentaient plus à l’aise et en sécurité avec leur partenaire, avaient plus de chance de maintenir un couple réussis, qu’ils soient monogame ou non.

Pourquoi la Polygamie n’est peut-être pas la meilleure solution pour votre vie de couple

Les couples en relation monogame dans le model Triple C ont montré des niveaux plus bas de solitude et de détresse ainsi que des niveaux de satisfaction élevé en ce qui concerne leurs besoins personnels des sexe et dans leur relation globale.

Pour comparer, les couples dans des relations partiellement ouvertes et non monogames unilatéralement avait des niveaux plus élevé d’inconfort, de solitude et de détresse psychologique.

Le pire était le groupe unilatéral non monogame: 60% des personnes en son sein se sont déclarées insatisfaites de leur relation.

C’était trois fois plus élevé que les niveaux d’insatisfaction dans les groupes monogames.

«La communication est utile à tous les couples», a déclaré Ronald Rogge, professeur agrégé au Département des sciences cliniques et sociales en psychologie de l’Université de Rochester.

«Cependant, il est essentiel pour les couples vivant dans des relations non monogames alors qu’ils surmontent les défis supplémentaires liés au maintien d’une relation non traditionnelle dans une culture dominée par la monogamie.

«Le secret entourant l’activité sexuelle avec les autres peut trop facilement devenir toxique et conduire à des sentiments de négligence, d’insécurité, de rejet, de jalousie et de trahison, même dans des relations non monogames», a ajouté M. Rogge.

«Une activité sexuelle avec quelqu’un d’autre que le partenaire principal, sans consentement mutuel, sans réconfort ou sans communication, peut facilement être comprise comme une forme de trahison ou de triche», a ajouté Forrest Hangen, ancien assistant de recherche de premier cycle de M. Rogge.

«Et cela, naturellement, peut sérieusement miner ou compromettre la relation.»